L’INFOX :
🪖 Lazare Ponticelli : le dernier Poilu parti sans un poil de travers
Le 12 mars 2008, Lazare Ponticelli, dernier survivant des Poilus de la Première Guerre mondiale, tirait sa révérence. Une disparition qui a laissé la France un poil émue.
Une vie menée à un poil près 🧔
À poil en arrivant à Paris 🇮🇹➡️🇫🇷
Né en Italie en 1897, Lazare Ponticelli a débarqué en France à l’âge de 9 ans avec, au sens propre comme au figuré, pas un poil sur le caillou ni un sou en poche. Jeune garçon débrouillard, il enchaîne les petits boulots pour survivre : ramoneur, vendeur de journaux et même livreur de charbon.
Engagé d’un poil (et un peu triché) 🎖️
Quand la guerre éclate en 1914, Lazare, alors âgé de 16 ans, veut défendre la France qu’il considère comme son pays. Petit problème : il lui manque un poil (ou plutôt un an) pour être enrôlé. Qu’à cela ne tienne, il rajoute discrètement un an à son âge sur ses papiers et hop, le voilà enrôlé dans la Légion étrangère !
Une moustache sous la mitraille ⚔️
Il se bat en Champagne, puis en Argonne, avant d’être transféré dans l’armée italienne en 1915 (la patrie de naissance l’ayant réclamé le caresse dans le sens du poil).
Une longue vie bien coiffée 👴
Après la guerre, il s’installe définitivement en France et fonde une entreprise de tuyauterie industrielle. Il traverse le XXe siècle avec la sagesse de ceux qui ont vu l’horreur et finit par devenir une icône, le dernier Poilu. Jusqu’à son dernier souffle en 2008, il portera fièrement son témoignage, bien décidé à ne pas se faire raser de l’Histoire.
L’INFO :
Un destin entre deux nations 🇫🇷🇮🇹
Lazare Ponticelli est né le 7 décembre 1897 à Bettola, en Italie. Issu d’une famille pauvre, il quitte son pays natal pour rejoindre son frère aîné à Paris en 1906. Très tôt, il travaille pour survivre, sans jamais perdre son attachement à la France.
Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, il ment sur son âge pour intégrer la Légion étrangère et se retrouve rapidement sur le front. Mais en 1915, l’Italie rejoint le conflit et demande à ce que ses ressortissants reviennent sous son drapeau. Ponticelli est donc transféré dans l’armée italienne, où il combat notamment sur le front alpin contre les Austro-Hongrois.
Après la guerre, il retourne en France et fonde avec ses frères une entreprise spécialisée dans la tuyauterie industrielle, la Ponticelli Frères, qui existe encore aujourd’hui.
De Poilu anonyme à mémoire vivante 🗣️
Longtemps silencieux sur son passé militaire, Lazare Ponticelli ne commence à témoigner qu’à la fin de sa vie. Il prend conscience de son rôle lorsqu’il devient le dernier Poilu survivant, après la mort de Louis de Cazenave en 2008.
D’abord réticent aux hommages officiels, il accepte finalement des funérailles nationales, non pas pour sa propre gloire, mais pour honorer la mémoire de ses camarades tombés au combat.
Il s’éteint le 12 mars 2008, à l’âge de 110 ans, marquant la fin d’une génération et laissant derrière lui un témoignage poignant sur la guerre et son absurdité.
📌 Ce qu’il faut retenir
| Faits | Détails |
|---|---|
| Naissance | 7 décembre 1897, Bettola, Italie 🇮🇹 |
| Arrivée en France | 1906, seul et sans ressources 🇫🇷 |
| Engagement dans la Légion étrangère | 1914, en trichant sur son âge 🎖️ |
| Transfert dans l’armée italienne | 1915, combat sur le front alpin ❄️ |
| Après-guerre | Entrepreneur à succès, fonde Ponticelli Frères 🔧 |
| Dernier Poilu survivant | Jusqu’à sa mort en 2008 🏛️ |
| Hommages | Funérailles nationales 🇫🇷 |
📣 Conclusion : Un homme qui n’a jamais perdu un poil d’honneur
Lazare Ponticelli incarne à lui seul l’histoire d’un siècle. De l’enfant immigré sans un sou au vétéran centenaire honoré par la nation, il a traversé les pires épreuves, survivant à la guerre, aux tranchées, et même au temps lui-même. Il laisse derrière lui une mémoire précieuse, un poil à gratter pour ceux qui oublieraient trop vite les horreurs du passé.
Catégories : Guerre – Histoire
Crédit Photo : Dall E3
