L’INFOX :
🛏️ 1986 : La France dans un lit double avec Mitterrand et Chirac… et ça grince !
Le 20 mars 1986, la France se glisse sous les draps d’un lit politique bien inconfortable : la première cohabitation de la Ve République. François Mitterrand, président socialiste, se retrouve contraint de nommer Jacques Chirac, son adversaire de droite, au poste de Premier ministre. Résultat ? Une literie gouvernementale aussi bancale qu’un matelas à ressorts fatigué, où chaque mouvement de l’un fait sursauter l’autre.
Une cohabitation digne d’un lit conjugal en crise
Dès la première nuit, l’inconfort est total. Mitterrand, fidèle à ses habitudes, préfère un oreiller bien moelleux, tandis que Chirac, plus abrupt, jure par un matelas ferme et sans concessions. Rapidement, la couette est tirée dans tous les sens, et les disputes nocturnes s’accumulent.
🛌 Les grands moments de cette cohabitation sous tension :
🔹 Les draps froissés : Chirac veut appliquer son programme de droite, Mitterrand freine des quatre fers. Résultat : une chambre conjugale où personne ne dort paisiblement.
🔹 Le traversin du pouvoir : À chaque prise de parole, les deux hommes se passent la responsabilité comme on repousse un oreiller trop chaud en pleine nuit.
🔹 L’oreiller de la discorde : L’Europe, l’économie, la politique étrangère… Tout devient prétexte à dispute, comme un couple qui se reproche mutuellement d’occuper trop de place dans le lit.
🗣️ « La cohabitation, c’est comme un matelas mal choisi : au début, on croit que ça ira, et puis au bout d’une semaine, on a mal au dos et on regrette son achat. » — Un politologue insomniaque
La France, spectatrice de cette scène de ménage politique, hésite entre s’étouffer de rire ou s’arracher les cheveux. Après deux ans de ce feuilleton à huis clos, le divorce est enfin consommé en 1988, avec la réélection de Mitterrand. Chirac, lui, range son pyjama et attend son heure… qui viendra en 1995.
L’INFO :
📜 Contexte et raisons de cette cohabitation
- En 1981, Mitterrand est élu président avec un programme de gauche marqué par des nationalisations et des réformes sociales.
- Les élections législatives de 1986 se déroulent sous un mode de scrutin proportionnel voulu par Mitterrand, qui espérait ainsi limiter la victoire de la droite.
- Malgré cela, la droite (RPR et UDF) remporte la majorité à l’Assemblée nationale, forçant Mitterrand à nommer un Premier ministre issu de leurs rangs : Jacques Chirac.
⚔️ Un rapport de force constant
Cette cohabitation est marquée par une opposition permanente entre les deux hommes :
- Sur le plan économique, Chirac mène une politique libérale avec des privatisations et des baisses d’impôts, tandis que Mitterrand reste attaché aux acquis sociaux.
- Sur la scène internationale, les tensions sont palpables. Chirac adopte un ton plus atlantiste et libéral, alors que Mitterrand reste fidèle à sa vision gaullienne de la France indépendante.
- Sur les questions sociétales, des désaccords surgissent sur l’éducation, la culture et les réformes sociales.
🗣️ « La cohabitation n’est pas un lit de roses. C’est plutôt un lit d’épines. » — Un ministre de l’époque
Malgré ces différends, la cohabitation fonctionne institutionnellement. Mitterrand reste maître des domaines régaliens (défense et diplomatie), tandis que Chirac dirige le gouvernement avec des marges de manœuvre sur l’économie et les affaires intérieures.
🎬 Épilogue : la fin de l’expérience
En 1988, Mitterrand se représente et remporte l’élection présidentielle face à Chirac. Il reprend les rênes du pouvoir sans partage… jusqu’à la seconde cohabitation de 1993-1995, qui préparera l’élection de Chirac en 1995.
📌 Conclusion : Une expérience politique inédite
Cette première cohabitation de 1986 ouvre la voie à d’autres périodes de cohabitation en France et prouve que, malgré leurs tensions, les institutions de la Ve République permettent une gestion de l’État même lorsque le président et le Premier ministre sont d’opinions opposées.
Catégories : Politique – Histoire
Crédit Photo : Grok 3