Un gynécologue à la retraite va être jugé dans le Val-d'Oise pour viols et agressions sexuelles sur 112 patientes, qui l'accusent d'avoir travailler par dessus la jambe C’est l’histoire d’un gynécologue du Val-d’Oise qui semble avoir confondu le serment d’Hippocrate avec celui d’Hypocrite L'accusé qui joue la carte de l'âge et de la perte de mémoire, demande une reconstitution www.fucknews.fr

Un gynécologue à la retraite va être jugé dans le Val-d’Oise pour viols et agressions sexuelles sur 112 patientes, qui l’accusent d’avoir travailler par dessus la jambe

L’INFOX :

Un gynécologue à la retraite va être jugé dans le Val-d’Oise pour viols et agressions sexuelles sur 112 patientes, qui l’accusent d’avoir travailler par dessus la jambe

C’est l’histoire d’un gynécologue du Val-d’Oise qui semble avoir confondu le serment d’Hippocrate avec celui d’Hypocrite

L’accusé qui joue la carte de l’âge et de la perte de mémoire, demande une reconstitution


L’INFO :

Un procès historique au Val-d’Oise

Un gynécologue retraité du Val-d’Oise est sur le point d’être jugé pour des faits d’une gravité exceptionnelle. Accusé par 112 patientes de viols et d’agressions sexuelles commis entre 1980 et 2014, le praticien fait face à un procès historique. Les plaintes décrivent des actes effectués sous couvert d’examens médicaux, avec des gestes déplacés et des questions intrusives, loin des pratiques médicales éthiques.

L’instruction, ouverte en 2014 après les premières plaintes, a permis de recueillir de nombreux témoignages concordants. La justice reproche au gynécologue d’avoir abusé de la vulnérabilité de ses patientes dans le cadre de consultations gynécologiques, des actes qualifiés de viols par personne ayant autorité.

Une défense controversée

L’accusé, aujourd’hui âgé de 70 ans, nie l’ensemble des faits. Son avocat a évoqué des « malentendus » et des gestes « mal interprétés », tentant de minimiser la portée des accusations. Toutefois, le volume de témoignages et les similarités dans les descriptions des faits rendent la défense fragile.

Le procès, prévu au tribunal de Pontoise, devrait durer plusieurs semaines en raison du nombre important de victimes et de la complexité du dossier. Les associations de défense des droits des femmes sont particulièrement attentives à cette affaire, qu’elles considèrent emblématique des abus d’autorité dans le milieu médical.

Une prise de parole libérée

L’affaire s’inscrit dans un contexte plus large de libération de la parole des femmes, favorisée par les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc. Elle pourrait, selon les observateurs, inciter d’autres victimes de violences sexuelles dans le cadre médical à se manifester.


Catégories : Santé – Justice


Crédit Photo : FreePik

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