L’INFOX : Rachida Dati piégée par un clip de rap : la ministre s’autodénonce en clashant le fisc
“Yo yo yo, j’garde mes bijoux au Ministère, et mes lingots chez ma mère”. Voilà la punchline fatale qui a fait tomber la ministre de la Culture Rachida Dati, alias… Lady Dat$, son blaze de rappeuse américaine.
Une carrière musicale qui déraille à Bercy
Tout a commencé par un clip de rap trap posté sur TikTok un jeudi soir, entre une pub pour des bonnets chauffants et une vidéo de chat qui éternue. Intitulé “Fiscal Fight (feat. DJ SIRE et MC TVA)”, le morceau tourné à Atlanta mettait en scène une certaine Lady Dat$, entourée de molosses tatoués et de danseuses déguisées en inspecteurs des impôts.
Dans la vidéo, Lady Dat$ apparaît couverte de chaînes en or, Rolex à chaque poignet, et un diadème en diamants qui aurait pu financer une ligne de tramway complète à Béziers. Les paroles ? Un pamphlet contre les “mecs en costard qui veulent taxer mes rêves”. Ambiance Groland meets Kanye West.
La douane l’identifie grâce à un collier en or déjà impliqué dans une affaire précédente.
C’est un bijou très patriote qui aura trahi la ministre. En zoomant sur le clip, un agent du fisc passionné de rap old school a reconnu un collier Cartier “Édition Haussmann”, offert à Dati en 2020 lors du Bal des Fortunés de Levallois (ou Forts tunées).
Le parquet national financier n’a pas tardé à réagir. “On était déjà sur elle à cause de l’affaire Ghosn. Mais là, c’est comme si elle avait posté sa fiche d’impôt sur YouTube avec un tutoriel de dissimulation fiscale en beatbox.”
Une punchline peut-elle valoir 3 ans de prison ?
Selon nos informations, Lady Dat$ pourrait faire face à une triple peine artistique, fiscale et fashion :
- Jusqu’à 3 ans de prison ferme, sauf si elle sort un album qui fait disque de platine ou si elle devient présidente de la France.
- 45 000 euros d’amende ou 10 grillz en or à fondre pour l’État.
- Et surtout, interdiction de se présenter aux élections ou aux NRJ Music Awards pendant 5 ans.
Son équipe de défense tente de relativiser : “C’est un clip de fiction. Elle joue un rôle. Comme Gérard Darmon dans La Cité de la Peur. Mais en plus gangsta.” 🕶️
Des soutiens inattendus dans le monde du rap
Depuis la révélation, Lady Dat$ est devenue un mème vivant. Sur Instagram, Booba l’a retaguée en story avec un “Respect la daronne”. Jul a proposé un feat. Kaaris, quant à lui, a écrit un poème en alexandrins en huit pieds pour la soutenir, intitulé : “Dati, déesse d’or et de cash-flow”.
Même le Ministère de la Justice aurait lancé une ligne de sweats “Déclaré mais stylé”, floqués d’un logo représentant une balance fiscale et un diamant qui pleure.
Un clip, des bijoux, et des casseroles
Rappelons que Rachida Dati est toujours mise en examen pour “corruption passive” dans l’affaire Renault-Nissan. On ignore si Carlos Ghosn est aussi dans le clip, peut-être caché sous un hoodie Balenciaga.
En tout cas, une chose est sûre : le fisc ne rigole pas avec les punchlines dorées sur tranche. Et encore moins quand elles sont livrées en auto-tune avec des rimes sur “optimisation”.
🧾 “J’avais tout déclaré, sauf mes rimes et mes boucles d’oreilles”, aurait-elle murmuré à sa mise en examen, en sortant un micro de son sac Chanel.
L’INFO : Rachida Dati visée par une enquête sur des bijoux non déclarés
Selon une enquête du journal Libération, la ministre de la Culture Rachida Dati est soupçonnée de ne pas avoir déclaré une collection de bijoux de luxe, d’une valeur potentiellement supérieure au seuil légal de 10 000 €, comme le requiert la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP).
Les faits reprochés
Les déclarations de patrimoine de la ministre, datées de 2024, ne mentionnent aucun bijou, alors que plusieurs pièces (montres, bracelets haut de gamme) ont été identifiées entre 2017 et 2023. En cas d’omission volontaire, la ministre risque :
- Jusqu’à 3 ans de prison
- 45 000 € d’amende
- Une inéligibilité potentielle
Un contexte judiciaire complexe
Cette affaire s’ajoute à une mise en examen en cours dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn, pour des soupçons de corruption passive et de trafic d’influence. L’équipe juridique de Dati affirme qu’elle est en conformité avec ses obligations et dénonce une campagne de déstabilisation politique.
La HATVP et la loi
La Haute Autorité, créée en 2013, veille à la transparence du patrimoine des responsables publics. Elle peut transmettre un dossier à la justice en cas d’omission jugée significativ
Catégories : Politique – Justice
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