Dans le but de désengorger les prisons, les détenus belges, selon le motif de leur inculpation, devraient pouvoir passer la moitié du temps chez eux, si leur lieu de résidence répond à un cahier des charges précis.
Ci-dessous, quelques éléments de ce cahier des charges :
- Verrouillage et contrôle des portes : Les portes de l’appartement devront être équipées de serrures robustes et sécurisées, contrôlées par le gardien. Les détenus ne pourront pas ouvrir ou fermer leur appartement à leur guise.
- Systèmes de surveillance : Les pièces du logement devront être équipées de caméras de surveillance pour permettre au gardien de surveiller les activités des détenus à distance. Cela pourra aider à prévenir les comportements dangereux ou illicites.
- Contrôle des objets personnels : Les détenus seront limités dans les objets personnels qu’ils seront autorisés à avoir dans leur lieu de vie. Les articles potentiellement dangereux ou interdits seront confisqués lors de l’entrée.
- Inspection régulière : Le personnel de sécurité effectuera régulièrement des inspections pour rechercher des objets non autorisés, des armes potentielles ou des signes d’activités suspectes.
- Cellules anti-suicide : L’appartement devra être conçue de manière à minimiser les risques de suicide, avec des aménagements spéciaux tels que des murs anti-ligature, des matériaux résistants et des dispositifs anti-auto-mutilation.
- Communication surveillée : Les conversations des détenus seront surveillées, soit par des visites régulières du personnel, soit par des systèmes de communication audio ou vidéo.
Crédit Photo : image générée par l’IA de Bing Chat
Mots clés : Belgique, prison, cellule, emprisonnement, mi-temps