L’INFOX :
Un « hole-in-one » géopolitique
Dans un élan digne de ses plus audacieux swings, l’ancien président américain Donald Trump a récemment exprimé son désir d’annexer le Groenland, cette vaste étendue glacée, pour en faire le joyau de son empire golfique. « Imaginez un peu, 2 166 086 km² de fairways immaculés, de greens parfaits et de bunkers naturels ! Ce sera le plus grand parcours de golf du monde, et bien sûr, le meilleur », aurait-il déclaré lors d’une conférence de presse improvisée sur le 18e trou de Mar-a-Lago
Selon des sources proches du dossier, Trump envisagerait de rebaptiser le Groenland en « Trump Ice Golf Resort »
Après le refus catégorique des Groenlandais, peut-on évoquer un simple accident de parcours ou doit-on parler de disqualification ?
L’INFO :
Donald Trump réitère son intérêt pour l’achat du Groenland : une ambition controversée
En décembre 2024, Donald Trump a renouvelé son intérêt pour l’acquisition du Groenland, territoire autonome du Danemark, le qualifiant de « nécessité absolue » pour la sécurité nationale des États-Unis. Cette proposition fait écho à une tentative similaire en 2019, qui avait été fermement rejetée par le Danemark et le Groenland.
Les motivations derrière l’intérêt américain
Le Groenland revêt une importance stratégique en raison de sa position géographique dans l’Arctique et de ses ressources naturelles potentielles, notamment en minéraux, pétrole et gaz. La présence de la base aérienne de Thulé, une installation militaire américaine, souligne également l’intérêt des États-Unis pour cette région. Cependant, les autorités groenlandaises et danoises ont maintenu que le territoire n’était pas à vendre et ont exprimé leur volonté de préserver leur souveraineté.
Réactions internationales
Les déclarations de Trump ont suscité des réactions mitigées sur la scène internationale. Certains analystes y voient une tentative d’étendre l’influence américaine dans l’Arctique, tandis que d’autres considèrent cette initiative comme irréaliste et potentiellement déstabilisatrice pour les relations diplomatiques avec le Danemark, membre de l’OTAN. Le Premier ministre danois a réaffirmé que le Groenland n’était pas à vendre, qualifiant l’idée d’absurde.
Perspectives d’avenir
Malgré les refus répétés, l’administration Trump pourrait chercher à renforcer sa présence au Groenland par le biais de coopérations économiques et militaires accrues. Toutefois, toute tentative d’acquisition formelle semble hautement improbable, compte tenu de l’opposition ferme des autorités locales et danoises.
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Crédit Photo : Dall E3