L’INFOX : Trump découvre que le Groenland a fondu comme sa crédibilité politique et renonce à annexer ce territoire.
📉 Le Grand Nord, le grand n’importe quoi
C’était censé être le deal du siècle. Donald Trump, roi des transactions douteuses et des cravates trop longues, rêvait de racheter le Groenland. Pas pour ses paysages ni ses peuples autochtones, non. Mais pour y construire un Trump Resort « avec vue panoramique sur la banquise, les ours et les icebergs — avant leur disparition ».
Sauf que voilà : le réchauffement climatique, cet imposteur socialiste, est passé par là. Résultat ? Quand le pensionnaire de Mar-a-Lago a débarqué au Groenland, ils n’a trouvé qu’un glaçon flottant sans but au milieu de l’Océan Artctique.
🗣️ « On m’avait promis un bijou arctique, j’ai eu un fond de bac à glaçons. Fake news climatique ! », a déclaré Trump.
📉 « Make Ice Great Again »
Face à la fonte, Trump a proposé de : Recoller des morceaux de banquise en les consolidant avec ses vieilles cravates.
📦 Le Groenland livré par Amazon Prime ?
L’ancien président a tenté de revendre le Groenland à Elon Musk pour qu’il le dépose sur la Planète Mars, loin de sa vue. En vain. Même Jeff Bezos n’a pas été intéressé.
Une nouvelle ère s’ouvre donc pour l’ancienne terre glaciaire : après avoir été convoitée comme joyau stratégique, elle rejoint le club très fermé des objets géopolitiques non identifiés, entre la crédibilité de Kanye West et la banquise de 1997.
L’INFO :
Trump, Groenland et climat – les faits réels 🌡️📚
🧊 Retour en 2019 : Quand Trump voulait vraiment acheter le Groenland
L’affaire avait fait grand bruit : en août 2019, Donald Trump, alors président des États-Unis, avait exprimé son intérêt pour acheter le Groenland, un territoire autonome rattaché au Danemark.
Motivations avancées :
- Richesses naturelles potentielles (minerais, gaz…)
- Position stratégique dans l’Arctique
- Opportunité d’étendre l’influence américaine au nord
Le Danemark, par la voix de sa Première ministre Mette Frederiksen, avait qualifié l’idée d’« absurde », ce qui avait fortement froissé Trump, qui avait annulé une visite diplomatique prévue à Copenhague.
🌍 Le Groenland : victime directe du réchauffement climatique
Depuis, la situation environnementale du Groenland s’est largement détériorée :
- La fonte de la calotte glaciaire s’accélère : selon une étude publiée dans Nature Climate Change, la perte de glace annuelle est multipliée par 4 depuis les années 2000.
- Cette fonte contribue fortement à la montée du niveau des mers, représentant environ 0,74 mm par an sur les 3,2 mm de moyenne mondiale.
- En août 2021, un événement inédit : il a plu au sommet de la calotte glaciaire, une première en 9 000 ans.
🧭 Un enjeu géopolitique majeur
L’Arctique attire les grandes puissances :
- La Russie y multiplie les bases militaires et les routes commerciales.
- Les États-Unis cherchent à maintenir une présence.
- La Chine tente d’intégrer l’Arctique dans ses ambitions « route de la soie polaire ».
Le Groenland, avec ses gisements potentiels (terres rares, pétrole, uranium) et ses routes maritimes en formation, reste stratégique malgré les défis environnementaux.
❄️ Le paradoxe du Groenland : convoité et menacé
Il est aujourd’hui à la fois :
- Un baromètre climatique mondial : ce qui s’y passe annonce les évolutions planétaires.
- Un terrain de jeux géopolitique : bases, investissements, rivalités.
Mais ses 56 000 habitants, majoritairement Inuits, revendiquent surtout leur autonomie, leur culture et la protection de leur environnement, loin des ambitions de Trump et consorts.
📣 Conclusion & appel à l’action
Entre fantasme impérial et réalité climatique, le Groenland symbolise le choc entre grandeurs géopolitiques et urgences environnementales. Alors que certains rêvent encore d’y planter leur drapeau, la glace, elle, continue de disparaître.
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Catégories : Politique – Ecologie
Crédit Photo : Free Pik .Ai